4. Communication dans les Systèmes Multi-Agents
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Actions "finales" :
Exemple : Le texte comporte le mot raisons.
On part de l'état 1 ; la colonne "final" de cet état propose l'action 1, qui consiste à voir si ce mot existe tel quel dans le lexique ; ce n'est pas le cas.
La première lettre du mot, lu de droite à gauche, est la lettre s que l'on retire du mot ; à l'intersection de la ligne 1 et de la colonne s se trouve un 3 ; on passe donc dans l'état 3 avec le mot raison.
La colonne "final" de cet état propose l'action 3, qui consiste à chercher raison dans le lexique : on le trouve et c'est un nom. On émet donc l'hypothèse que l'on a rencontré le mot raison au pluriel.
La lettre suivante du mot (toujours lu de droite à gauche) est n, que l'on retire du mot ; à l'intersection de la ligne 3 et de la colonne n, on lit 7 ; on passe dans l'état 7 avec le mot raiso.
La colonne "final" de cet état est vide. La lettre suivante est o ; à l'intersection de la ligne 7 et de la colonne o, on trouve 10 ; on arrive à l'état 10 avec le mot rais.
La colonne "final" de cet état propose l'action 6, qui consiste à chercher raiser dans le lexique : on ne l'y trouve pas. La lettre suivante est s ; l'intersection de la ligne 10 et de la colonne s est vide.
L'analyse s'arrête. Une seule hypothèse a été émise : on a rencontré le nom raison au pluriel.
Question: Analyser le mot couvent avec le tableau ci-dessus
Cliquer ici pour voir la réponse.
Le tableau sur lequel nous avons opéré est loin de couvrir la totalité de la langue ! Une couverture totale, pour une langue aussi fournie en exceptions que le français, nécessiterait un tableau immense. La taille de ce tableau n'est pas véritablement un obstacle : des techniques de compaction, bien connues en compilation, permettent de réduire la place occupée en mémoire, et de toute façon les ordinateurs disposent aujourd'hui de volumes de mémoire presque illimités.
L'inconvénient est plutôt dans le nombre d'hypothèses émises : un analyseur complet signalerait par exemple que le mot vissions peut venir du verbe visser, conjugué à l'imparfait de l'indicatif, et aussi du verbe voir, conjugué à l'imparfait du subjonctif. La deuxième hypothèse alourdira le travail des niveaux ultérieurs, alors même que le temps considéré est presque totalement inusité.
Il paraît préférable de ne mettre dans le tableau
que les conjugaisons les plus courantes. On trouvera en annexe
un tableau traitant le présent, le futur et l'imparfait de l'indicatif
des verbes des premier et deuxième groupes. Peut-être conviendrait-il
d'y ajouter l'impératif, les participes présent et passé,
le conditionnel et le subjonctif présents, ce qui ne devrait pas
l'augmenter considérablement. En revanche, les verbes du troisième
groupe fourmillent d'exceptions, et plutôt que d'encombrer la table
de cas particuliers, il vaut mieux ranger leurs formes usuelles une fois
pour toutes dans le lexique.
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Politechnica University of Bucharest - 2002 |